Les moments de la prière :

Le meilleur moment pour la prière du DOHR – milieu du jour   est celui où le soleil décline du milieu du ciel, et où l’ombre commence à augmenter.

Pour la prière de ASR – prière de l’après-midi – c’est le moment compris entre la fin du temps du DOHR et celui où le soleil jaunit.

Le délai imparti pour faire ces deux prière s’étend jusqu’au coucher du soleil.

Pour la prière du MAGREB – après le coucher du soleil – son délai permis est le temps qu’il faut pour l’accomplir après avoir fait ses ablutions, et avec tous ses conditions.

Pour ICHA – prière du soir – c’est le moment qui va de la fin du crépuscule au premier tiers de la nuit.

Le délai imparti à ces deux dernières prières s’étend jusqu’au FAJR : - point du jour –

Pour la prière du SOBH – l’aube – elle peut être faite du point du jour jusqu’à la vive clarté (apparition du bord du disque solaire). Le délai imparti à cette prière finit avec l’apparition du soleil.

Celui qui n’a pas accompli sa prière au moment fixé, doit la faire après, à titre de réparation.

Celui qui retarde la prière  au delà du délai imparti,      

commet un grave péché, sauf s’il l’a oubliée ou s’il dormait.

On ne doit pas faire de prière surérogatoire après celle obligatoire du matin, mais seulement quand le soleil est au dessus de l’horizon ; de même après celle de ASR jusqu’à celle du coucher du soleil (MAGREB), et également après le lever de l’aurore (avant la prière de l’aube) sauf si on a l’habitude d’un OUIRD – (prière surérogatoire de nuit coutumière au fidèle) pour lequel on ne s’est pas éveillé à temps.

De même il est interdit de faire une prière surérogatoire quand l’IMAM s’assoit en chaire pour prononcer son prône du vendredi jusqu’à sa sortie

Conditions indispensable de la prière

Ces conditions sont :

Avoir le corps purifié (au cas d’impureté majeure).

Avoir fait les ablutions (au cas d’impureté mineure).

Dans les deux cas, propreté des vêtements et du sol – lieu où fait la prière. –

Maintenir cachées ses parties honteuses.

Se tourner dans la direction de la KAABA – AL KIBLA –

Observer le silence, et ne faire autre chose que prier – pas d’autres mouvements –

Les parties honteuses à cacher, pour l’homme, sont du nombril aux genoux. Pour la femme le corps entier doit être caché sauf le visage et la paume des mains.

Il est recommandé de ne porter de pantalons collants ou translucides que s’ils sont recouverts d’un autre vêtement.

La prière est permise à celui qui porte un vêtement souillé s’il n’a pas sous la main de rechange, ou s’il n’a pas trouvé d’eau pour le purifier, ou s’il a de l’eau mais ne peut le laver,

N’en  ayant pas d’autre à mettre pendant le lavage, et s’il craint de dépasser ainsi l’heure fixée pour la prière.

Il est interdit de retarder la prière sous prétextes (pour défaut de pureté). Celui qui la retarde désobéit à son Seigneur. Celui qui n’a pas de quoi voiler sa nudité fera sa prière tout nu.

Qui se trompe sur l’orientation de la KIBLA – AL Kaâba – doit recommencer la prière sur-le-champ, car chaque prière ainsi refaite au moment d’élection est un acte méritoire.

La prière obligatoire et aussi surérogatoire, ne doit pas être faites si leur temps d’élection est écoulé.

Actes obligatoire de la prière :

L’intention de faire une prière déterminée.

La prononciation de la formule : (Allahou Akbar) en station debout

La récitation de la Fatiha – premier chapitre du Coran – en station debout

La flexion du corps en avant – les mains sur les genoux suivie de redressement.

La prosternation, en posant le front sur le sol, suivie de redressement.

Le maintien droit avec calme et tranquillité pour tout le corps.

L’observation stricte de l’ordre précité

La prononciation de la formule : Assalamou Alaïkoum après s’être assis.

L’intention doit précéder la formule : Allahou Akbar.

Actes d’obligation traditionnelle de la prière :

AL-IKAMA (nouvel appel à la prière)

Réciter une autre Sourate après la Fatiha dans la station debout. (Réciter à voix haute ou basse selon les prières.)

Prononcer la formule : Samiâ llahou Liman Hamidah

Dieu entend celui qui le loue.

Sauf la première, les autres Takbirates sont d’obligation traditionnelle. Les deux Tachahoudes doivent se faire en position assise. (Il faut réciter la Fathia en premier lieu.)

Celui qui prie sous la direction de l’Imam prononcera un deuxième et un troisième salut, tandis que l’Imam n’en prononcera qu’un seul. Mais seul le salut obligatoire est dit à voix haute. Il faut prononcer la formule : Allahoumma Salli âla Mohammed (que le salut soit sur lui).

Au cours de la prosternation, le nez, les deux paumes des mains, les genoux et les extrémités des orteils doivent toucher le sol.

Pour celui qui prie seul, il convient de déposer à terre un objet repère pour s’isoler des passant ; cet objet doit avoir au moins le diamètre d’une lance et d’un coudée de longueur, il doit être propre, stable et non susceptible de détourner l’attention du fidèle.

Actes Méritoires de la prière :

Lever les deux mains au moment du Takbirat Al-Ihram à la hauteur des oreilles. Celui qui prie sous la direction de l’Imam doit prononcer la formule : Rabbana wa laka lhamde – (Oh ! mon Dieu c’est à toi qu’appartient la louange)

Dire : Amine après la Fathia, seul ou avec l’Imam. Quant à l’Imam il ne doit pas prononcer ce mot qu’après la récitation à voix basse.

Prononcer la formule : (Soubhna Llahi) – gloire à Dieu – pendant la génuflexion.

Faire les invocations  au cours des prosternations.

Faire une longue récitation de Coran au cours de la prière du matin SOBH, une autre longue au cours de celle du DOHR, une courte pendant celle de ASR et celle de MAGREB, une autre de longueur moyenne dans celle de ICHA

Réciter les SOURATES selon l’ordre du Coran ; la SOURATE récitée au cours de la première génuflexion étant plus longue que celle de la deuxième.

Faire les génuflexions et les prosternations ; s’asseoir ensuite de la façon connue.

Prononcer le QOUNOUTE à voix basse avant les génuflexions et après la récitation de la SOURATE dans la deuxième génuflexion de la prière du matin, (il est toutefois permis de le faire après cette génuflexion).

Invoquer Dieu après le deuxième Tachahoude, celui-ci étant plus long que le premier ; se tourner vers la droite, en prononçant le salut : Assalamou âlaïkoum- ; étendre et fléchir l’index au moment où l’on prononce la Tachahoude.

Il est blâmable de se retourner au cours de la prière, de fermer les yeux, de prononcer : (Bismi llahi, aôuthou Billahi) dans la prière obligatoire, mais cela est permis dans le surérogatoire. De même il est blâmable de se tenir sur un pied si ce n’est au cours d’une longue station debout, et aussi de joindre les deux pieds, de garder en bouche un Dirhem (pièce d’argent) ou autre objet ; enfin tout ce qui, porté dans la poche, la manche, ou sur le dos, est susceptible de distraire le fidèle.

Toute pensée mondaine, tout ce qui est susceptible de troubler son humilité devant Dieu au cours de la prière, est proscrit.

La prière possède une éclatante clarté qui illumine les cœurs des fidèles, et ne s’obtient que par ceux qui craignent  Dieu.

Lorsque tu entreprends de prier, vide ton cœur de toute préoccupation terrestre, et souviens-toi que tu es entre les mains de ton maître, pour l’amour duquel tu pries.

Sois convaincu que la prière est une humiliation, une marque de modestie envers Dieu, le Glorieux pour lequel tu t’es dressé, incliné, et prosterné. Sois convaincu que tu le glorifies, l’honores, par le Takbir : Allahou Akbar – le Tasbih : Soubhana llah, et par les diverses formules de louange.

Sois assidu dans tes prières, car c’est là la plus importante des adorations ; ne laisse pas, en les faisant, Satan se joue de ton cœur, te dissiper jusqu’à le noircir et te priver ainsi de la douce clarté de la prière.

Que ton humilité, en priant, sois constante ; elle ne peut t’inspirer que le bien. Demande secours à Dieu car il est le meilleur des aides.

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